| LA-MORT-A-L'ANTIQUE . |
|
....................... 
© Ducruet.M |
| ..............................Les courtisanes, les Pères de la Patrie, la populace nourrie à l'oeil, le rival d'Homère enfant chéri d'Agrippine, Sénèque le philosophe qui s'interroge sur son élève, sont là. On installe une chaise de fer. Deux Thraces y attachent une vierge. Un esclave Libyen montre un assortiment de rasoirs. Un éphèbe s'avance muni de pinces d'or . Le rival d'Homère fait un signe des mains. Il s'ajuste à l'oeil droit une aigue-marine. Les courtisanes, les sénateurs, Sénèque le philosophe tournent la tête en direction de César. Le Libyen trace doucement de fines rayures sur le derme nacré de la chrétienne. L'éphèbe, avec extrême délicatesse, décolle de petits triangles de peau. César ajuste près de son oeil gauche une lentille d'émeraude. Les courtisanes freinent leur respiration. Sénèque le philosophe qui s'interroge sur son élève, les Pères de la Patrie gardent les yeux fixés sur l'enfant chéri d'Agrippine. D'un seul coup les pinces d'or arrachent de larges bandes sur le corps de la vierge. Immobile et muette, l'écorchée lève les yeux au ciel. César fait un signe. On emporte la malheureuse vers le quartier des bêtes. Les Thraces jettent de la sciure parfumée. Le Rival d'Homère pleure des larmes d'artiste, on lui porte sa lyre, il se tourne vers sa mère... Les courtisanes, les sénateurs, Sénèque le philosophe remercient les dieux, se lèvent et applaudissent les larmes qu'ils ont vues sur le menton de César... ........................................................................................... |
| .Gate/RETOUR
SIX PHOTOS .................................................................................................................................................................NEXT/SUIVANTE |
