............................Un enfant qui lit des livres " sans images " apprend à fuir la calamité du verbiage social, à rêver peut-être autant que les chats... Tel n'est pas l'objectif des forcenés pédagogues de la codification, redresseurs de torts, bitumeurs de cerveaux et champions d'altruismes... C'est une race détestable... Ayant eu d'excellent maîtres, passionnés par d'autres choses que les têtes blondes, je hais les maternages, le falbala des gentils procédés, sourires professionnels, peep-shows de cervelles recuites à destination des victimes de la " CHILD-CENTERED ACTIVITY-BASED LEARNING "...

Les jardins intérieurs, s'ils deviennent les vitrines des fleuristes de l'éducation, sont des antichambres de mort... La Guerre et le Pouvoir aiment les fleurs de rhétorique, les transparences et les joies de la communication, détestent les contemplatifs qui percent les mensonges et voient les autres en relief... L'art suprême en matière de tyrannie ne consiste plus à trancher les têtes. Jadis on ne savait que faucher les indésirables, aujourd'hui on traite. On attaque la racine, on met des croix sur 89 items d'évaluation de bambins de six ans... On assure de longues années de palabres stériles, de condamnation du silence, de sudations morales sur l'esclavage ou la disparition des tortues... Tous coupables, tous bavards, tous gentils, tous pareils... Il est donc prouvé que la Démocratie a peur de ses progénitures.